En 3681 av.BY, trois siècles après la mort de Dark Malak et la fin de la Guerre Civile des Jedi, le véritable Empire Sith Ressuscité sortit de l'espace interstellaire et attaqua la République. Une guerre sans précédent dans l'histoire de la galaxie commença.
La Grande Guerre Galactique dura plusieurs décennies. Des milliers de Jedi et de Sith périrent, et d'innombrables systèmes stellaires furent dévastés.
Histoire[]
Assaut de l'Empire Sith[]
Le premier assaut de l'Empire Sith est un événement unique dans l'histoire de la galaxie. Les Sith surgirent de nulle part, sans signes avant-coureurs, et lancèrent une attaque d'une ampleur colossale. Des rapports effrayants de la bordure extérieure semblaient annoncer la destruction imminente de la République au rythme où l'ennemi progressait. La propagation rapide de la peur et de la panique à l'échelle de la galaxie faisait partie des calculs méticuleux de l'Empereur Sith. Son plan était parfaitement établi.
Des croiseurs Sith apparurent d'abord aux environs du Bras de Tingel. Ignorant l'origine des vaisseaux, la République décida d'envoyer un convoi diplomatique escorté d'un petit chasseur. Mais l'Empereur ne voulait pas négocier, juste que la République constate toute la puissance de ses forces avant qu'il ne lance l'attaque. Les diplomates eurent juste le temps de transmettre des images avant d'être éliminés. Immédiatement après, les Sith lancèrent un assaut général sur les alliés de la République dans le secteur Aparo, qui tombèrent avant même que la flotte de la République n'arrive. Puis ses alliés se retournèrent contre elle. Les Sith avaient secrètement installé des gouvernements fantoches sur Belkadan, Sernpidal et Ruuria durant le siècle précédent. La flotte de la République se retrouva soudain en territoire ennemi, se battant désespérément de toutes parts. La République rassembla tous les vaisseaux disponibles pour qu'ils viennent soutenir sa flotte, ne laissant que quelques vaisseaux de sécurité Jedi en patrouille sur Korriban. Malheureusement, les Sith en profitèrent pour reprendre leur planète d'origine, sans que le Conseil Jedi ne le sache.
Dépassée et désespérée, la flotte de la République se dispersa, fuyant le bras de Tingel pour éviter la destruction complète. Ailleurs sur la bordure extérieure, les Sith organisèrent des frappes plus ciblées, détruisant les chantiers navals dans le secteur Sluis, faisant le blocus de la route commerciale de Rimma et prenant le contrôle des ressources abondantes de l'amas de Minos. Désorientées et en plein désarroi, les forces de la République furent incapables de réagir, et durent se replier. Les chefs de la République et les membres du Conseil Jedi organisèrent une réunion d'urgence au Sénat Galactique afin d'identifier des priorités quant à la défense de la galaxie, mais la séance se retrouva bientôt engluée dans des polémiques sans fin. Des sénateurs énervés fustigeaient les décisions qui avaient laissé leurs secteurs exposés à l'attaque, de nombreux alliés diplomatiques de la république refusèrent d'engager leur support logistique afin de défendre la grande cause. C'était le chacun pour soi.
C'est peut-être là que reposait tout le génie du plan de l'Empereur. Il avait retourné la force de la démocratie contre elle-même. Tandis que la République se débattait dans des discours politiques, l'Empereur réorganisait ses forces pour la grande campagne dans le noyau de la galaxie. Tout aurait pu être perdu au cours de ces premières années, si les Maîtres Jedi et les chefs militaires de la république avaient attendu les ordres du Sénat. En prenant les choses en main, ils parvinrent à freiner la progression de l'Empire.
Bataille de Bothawui[]
Lorsque l'Empereur décida de détruire la République, il n'avait pas prévu qu'il aurait besoin de réelles alliances. Les Sith étaient censés dévaster la galaxie, exterminant au passage tous les Jedi, leurs ennemis séculaires, et démantelant l'arrogante République. Mais la vision de l'empereur péchait par cynisme.
Il n'avait pas anticipé les sacrifices que les courageux héros de la république étaient prêts à faire. Après que l'offensive Sith eut pris le secteur Seswenna sur la Bordure Extérieure, l'armada impériale dirigea ses vues plus près du noyau, sur la Bordure Médiane. Croyant que la République ne s'était pas encore remise de ses lourdes pertes, les forces impériales chargèrent dans l'Espace Bothan, où elles furent prises en embuscade par l'intégralité de la flotte de la République Galactique. Cette dernière anéantit l'escadron impérial et la bataille de Bothawui fut la première grande victoire de la République depuis le début de cette guerre.
La nouvelle se répandit dans la galaxie, ravivant les espoirs perdus et redonnant du courage aux défenseurs épuisés. La flotte de la République poursuivit sa route, mais un détachement courageux de soldats républicains et de Jedi resta sur Bothawui pour attendre le retour de l'Empire. Et la réaction des Sith ne se fit pas attendre. Des croiseurs impériaux venus de toute la galaxie rejoignirent l'espace Bothan pour venger leurs pertes. Un bouclier planétaire très puissant protégeait Bothawui des bombardements, obligeant les forces impériales à attaquer au sol. Le maître Jedi Belth Allusis, près de quatre-vingts des meilleurs chevaliers de l'Ordre et quatre cents soldats parmi les plus forts de la République se préparèrent à défendre les générateurs de bouclier au péril de leur vie.
Le contraste était stupéfiant. Une armée impériale sans précédent de cinquante mille hommes se jeta sur la vaillante poignée de défenseurs de Bothawui. Mais ces derniers ne se découragèrent pas; sans aucun espoir de survie, ils faisaient leur devoir. Heureusement pour eux, les commandants impériaux trop confiants concentrèrent toute la force de leurs armées dans un assaut direct et leurs forces terrestres convergèrent en masse. Or, pour chaque soldat de la République tombé, dix impériaux étaient tués. En dépit de sa gigantesque supériorité numérique, l'Empire fut obligé d'appeler des renforts. Malgré la détermination des défenseurs, leurs rangs s'éclaircirent rapidement jusqu'à ce qu'il ne reste plus qu'une poignée de soldats et de Jedi, qui se regroupèrent autour du maître Jedi Allusis pour un dernier carré. Le grand moff impérial Zellos proposa à Maître Allusis de l'épargner s'il acceptait de se rendre avec ses courageux compagnons, mais ce dernier déclina la proposition. Ce ne sont ni la fierté ni la témérité qui présidèrent à la décision des défenseurs, ils étaient guidés par la force, ils n'avaient pas peur de la mort et personne n'oublierait leur dernier effort glorieux.
Allusis et ses hommes tombèrent, mais pas avant que les Impériaux n'aient dû battre en retraite, saignés à blanc. La bataille de Bothawui fut une victoire décisive. Les héros de Bothawui inspirèrent de nouvelles stratégies pleines d'audace à la République qui finit par arrêter la progression de l'Empire.
L'Empire change de stratégie[]
En réaction à ce premier revers, l'Empereur Sith mit à exécution la deuxième étape de son plan: rassembler des alliés pour saper la République de l'intérieur. Les réseaux criminels de la galaxie n'ont cessé d'osciller pendant la Grande Guerre, ne sachant pas s'ils devaient soutenir la République ou l'Empire. Bien que les cartels des Hutts en aient voulu à l'Empereur Sith de ne pas les avoir associés à sa conspiration d'avant-guerre, les services secrets de l'empire réussirent à empêcher la République de gagner leur soutien. Dispersés à travers la galaxie, les chasseurs de primes et les mercenaires Mandaloriens se retrouvèrent face au même choix que les Hutts.
Certains s'engagèrent auprès de l'Empire, mais la plupart restèrent indépendants. Les diplomates de l'Empire cherchèrent à plusieurs reprises à recruter les chasseurs de primes les plus infâmes de la galaxie, mais ils essuyèrent des refus à chaque fois. L'Empire commença alors à changer de stratégie. Les chasseurs de primes et les mercenaires mandaloriens se battaient souvent comme gladiateurs en quête de richesse et de gloire, un signe d'honneur dans la culture mandalorienne. Les agents de l'empire en profitèrent et infiltrèrent les arènes de gladiateurs les plus célèbres de la galaxie en se faisant passer pour des entraîneurs, des sponsors et parfois même des gladiateurs eux-mêmes.
Les agents de l'Empire remarquèrent un jeune et fier gladiateur et en firent leur marionnette. Ce jeune gladiateur avait toujours eu du succès dans l'arène, mais grâce à ses nouveaux alliés impériaux, son ascension atteignit rapidement des niveaux inégalés. Il n'était pas rare que des combats soient truqués, mais les agents impériaux sabotèrent effrontément l'ensemble de la compétition, et droguèrent les adversaires de leur champion. Personne ne pouvait plus lui résister. Les murmures des agents de l'empire se transformaient en acclamations dans l'arène : "Mandalore ! Mandalore !" Le vieux titre du dernier roi des guerriers fut transmis au jeune gladiateur. Sa notoriété grandit, et quand il lança son appel, les mandaloriens rejoignirent leur nouveau maître. Cependant, tel un écho aux Guerres Mandaloriennes 300 ans plus tôt, le nouveau Mandalore obéissait en secret à ses propres maîtres. Les agents impériaux tiraient les ficelles de leur marionnette : l'armée mandalorienne fit le blocus de la Voie Hydienne et s'opposa aux Jedi, préparant le terrain pour le pillage de Coruscant et la trêve difficile qui paralysera la République par la suite. L'arrivée de ces alliés impériaux dans la grande guerre porta un coup terrible à la république qui ne s'en remit jamais vraiment.
Retour des Mandaloriens[]
Entraînés dès leur plus jeune âge à se battre, les MandalorienS sont de véritables machines à tuer. Ces guerriers nomades indépendants défient les Jedi depuis des siècles, malgré leur ignorance de la Force. Ils profitent des conflits depuis toujours, et admirent la "vraie force", physique et animale. Mais ils sont différents des Jedi Noirs ou des Sith. Les mandaloriens pensent que l'affrontement est nécessaire au développement, tant personnel que culturel. Ils vivent pour faire la guerre, ce qui, ajouté à leur soif de conquête, fait d'eux des êtres indéniablement dangereux. Cela n'empêche pas que leur désir de progrès n'est pas totalement différent de la République, et qu'il y a même quelque chose de respectable dans leur sens de l'honneur acharné. Mais le destin a voulu qu'ils demeurent ennemis de la République, et dans les circonstances, l'allégeance des mandaloriens aux Sith lui a coûté cher.
Bien que cela remonte à trois siècles, les descendants de cette culture autrefois très fière n'avaient pas oublié les légendes des mandalores précédents. Venant de toute la galaxie où ils travaillaient comme mercenaires et chasseurs de primes, lorsque le nouveau mandalore lança son appel, ses fidèles sujets accoururent comme si leur ancien empire existait encore. Le souhait de Mandalore était simple : relever le plus grand défi de la galaxie et laver l'affront laissés par les Revanchistes de l'Ordre Jedi. Rassemblant une armée du jour au lendemain, Mandalore posta ses troupes sur la route commerciale de la Voie Hydienne, coupant les voies de ravitaillement les plus importantes de la République.
La République hésitait dans un premier temps à se retirer du combat qui les opposait aux Sith sur la bordure extérieure, mais après plusieurs demandes du Sénat, le problème de ravitaillement ne pouvait plus être ignoré. L'Ordre Jedi répondit au nouveau défi de Mandalore et attaqua le blocus. Mais cette fois, les Jedi connurent une lourde défaite, et la situation était bloquée. La République allait se retrouver dans une situation critique si la situation se prolongeait. Le blocus mandalorien dura jusqu'à ce que des contrebandiers intrépides lancent une opération commando contre les mandaloriens et réussissent à sauver la République.
La fin du blocus mandalorien[]
Le blocus de la route commerciale principale empêchait l'aide militaire de la République de rejoindre la bordure extérieure. Sans le couloir d'hyperespace principal, les matières premières ne pouvaient pas être acheminées des colonies aux mondes du noyau. La résistance de longue date de la bordure extérieure commençait à faiblir devant l'Empire, et les réserves vitales disparurent des mondes du noyau pratiquement du jour au lendemain. La famine ravagea les bas quartiers de Coruscant et des émeutes éclatèrent sur toute la planète. Les débats au Sénat s'orientèrent brusquement vers une reddition sans condition devant l'Empire Sith.
C'est à ce moment crucial qu'une contrebandière Mirialan du nom d'Hylo Visz y vit une opportunité extraordinaire pour elle et ses partenaires. La République étant prête à payer le prix fort pour avoir des matières premières, le plan d'Hylo était simple : percer le blocus mandalorien et toucher le jackpot. Après avoir rempli d'immenses cargos avec tous les biens que la bordure extérieure avait à offrir, Hylo et son équipe de contrebandiers transportèrent leur chargement jusqu'à un parsec du blocus et s'arrêtèrent. Distraits par les cargos suspects, les mandaloriens ne surent jamais ce qui leur arriva.
Une flotte hétéroclite de petits vaisseaux surgit de l'hyperespace et ouvrit le feu. S'ensuivit une énorme bataille spatiale. Les cargos légers des contrebandiers dominaient les lourd croiseurs mandaloriens, trop lents pour eux, mais malgré cela, Hylo Visz et son équipe n'étaient pas à la hauteur. Heureusement, les systèmes des services d'informations stratégiques de la République avaient été prévenus et des chasseurs furent envoyés depuis les systèmes voisins. Grâce à leur aide, les mandaloriens furent rapidement maîtrisés. Le blocus percé, Hylo Visz envoya des cargos remplis de matières premières sur Coruscant et repartit plus riche qu'elle ne l'avait jamais imaginé. Une cérémonie de remise de médailles fut organisée en son honneur, mais Hylo ne vint jamais. Elle était partie depuis longtemps. Selon la rumeur, Hylo Visz aurait été tuée un an plus tard pour avoir doublé les Hutts. Quoi qu'il en soit, grâce à l'action de cette héroïne inattendue, la république bénéficia d'un sursis.
Le traité de Coruscant[]
Bien qu'il contrôlât la moitié de la galaxie, l'Empereur Sith s'impatientait : il avait espéré une victoire rapide. Or, suite à ce dernier revers, la guerre menaçait de s'éterniser. Les seigneurs du Conseil Noir des Sith surprirent le Sénat de la République en offrant la paix, répit que la République ne pouvait pas se permettre d'ignorer. La route commerciale essentielle entre la bordure extérieure et les mondes du noyau se remettait lentement du blocus mandalorien, ce qui compliquait l'effort de guerre de la République. Le Conseil Jedi recommanda au Sénat d'étudier l'offre des Sith avec prudence, mais les Jedi durent le reconnaître : ils ne pouvaient pas remporter la guerre, et la paix était le seul espoir. Des diplomates de la République et de l'Empire se réunirent sur Alderaan pour discuter d'un armistice galactique.
Mais les Sith avaient encore une carte à abattre. La flotte impériale lança une attaque surprise sur Coruscant, la capitale de la République : elle bombarda la planète et attaqua les tours infinies de la ville-planète. Coruscant se retrouvant sans défense, les impériaux détruisirent le Temple Jedi, s'emparèrent de la tour du Sénat et prirent toute la planète en otage. Sur Alderaan, les diplomates de la république n'eurent pas le choix : malgré des conditions défavorables, le traité de Coruscant fut signé. Les Jedi et les troupes de la République commencèrent à se retirer des champs de bataille de la galaxie, abandonnant des systèmes stellaires entiers dont l'Empire Sith ne tarda pas à s'emparer.
De retour sur Coruscant, les Jedi découvrirent leur temple dévasté, et des sénateurs furieux les accusèrent de tous les maux de la République. Toujours désireux de défendre le régime et le côté lumineux, les Jedi retournèrent sur leur planète d'origine, Tython, pour s'y ressourcer, méditer et chercher conseil auprès de la Force. La galaxie se retrouva alors dans une impasse inédite : les Jedi renouaient avec leurs origines, la République pansait ses blessures et les Sith renforçaient leur pouvoir. La galaxie était divisée entre les Ténèbres et la Lumière. Mais la paix ne pouvait pas durer, les hostilités reprennent immédiatement lors de la Guerre Froide.