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"Qu'est-ce que c'était ?"
"Je n'en suis pas sûr. Mais il avait une parfaite maîtrise des arts Jedi."
―Obi-Wan Kenobi et Qui-Gon Jinn, à propos de Dark Maul[src]
Jedi Master versus two Sith

Le Maître Jedi Kao Cen Darach affronte le Seigneur Sith Vindican et son acolyte Malgus.

Les arts Jedi,[1] également connus sous les noms de combat Jedi ou de combat au sabre laser, désignaient l'ensemble des techniques de maniement du sabre laser propres aux Jedi et aux Sith. De nombreux arts martiaux, formes et styles étaient utilisés pour tirer pleinement profit de la singularité du sabre laser, notamment le poids de l'arme, l'équilibre entre le manche et la lame, et sa maniabilité dans son utilisation au combat. Les styles les plus courants de maniement du sabre laser étaient les sept formes développées par l'Ordre Jedi, même si d'autres techniques furent créées par diverses organisations, comme le Dun Möch, utilisé par les Sith.

Les différentes formes de combat devaient leurs spécificités au contexte historique dans lequel elles avaient été développées, avec l'apparition de nouvelles armes et de nouvelles techniques au cours de l'histoire galactique. Par exemple, la Forme Makashi, centrée sur le duel, fut introduite à l'époque où les Jedi Noirs et les mercenaires sensibles à la Force représentaient une menace dans la Galaxie, avec la multiplication des duels au sabre laser. D'un autre côté, la Forme Soresu fut bâtie au moment où le combat au sabre laser était rare, les Jedi faisant plus souvent face à des adversaires munis de blasters qu'à de véritables bretteurs.

Histoire[]

Genèse[]

Les arts Jedi furent créés et codifiés sur Ossus, planète de naissance de l'Ordre Jedi. Auparavant, la communauté d'érudits qui étudiait la Force sur Tython était strictement pacifiste. Parmi leurs expérimentations sur la Force, ils pratiquaient une sorte de gymnastique pour ressentir ce courant d'énergie omniprésent sur la planète. Avec le temps, deux formes de cette technique se codifièrent : l'Ashla, centrée sur un ressenti passif et harmonieux de la Force, et le Bogan, qui s'inscrivait dans une démarche plus active afin de canaliser et libérer cette énergie : les pouvoirs de la Force.

En abusant des pouvoirs conférés par leur art de méditation, les pratiquants du Bogan finirent par être corrompus par le côté obscur de la Force. Une querelle se déclencha avec les pratiquants de l'Ashla, alignés rétrospectivement sur le côté lumineux de la Force. Toutefois, il ne fallait pas réduire l'opposition entre Ashla et Bogan à celle de côtés lumineux et obscurs, puisque d'un côté, les érudits Jedi se focalisaient sur l'usage bienveillant des pouvoirs de la Force tandis que les assassins Sith étaient des escrimeurs hors pairs. Au sein de l'Ordre, cette opposition inspira une longue tradition de défiance envers l'utilisation pure de pouvoirs de la Force, contrairement aux Jedi Noirs et aux Sith qui l'incitaient.

Guerres de la Force[]

La confrontation entre les adeptes de l'Ashla et du Bogan aboutit aux Guerres de la Force, qui éclatèrent en 25793 av.BY. Dans un premier temps, les adeptes de l'Ashla se retrouvèrent désemparés face aux pouvoirs destructeurs utilisés par ceux du Bogan, sous forme de vagues télékinétiques ou de décharges électriques. Après avoir tenté sans succès de les affronter sur ce terrain, au bord de la défaite, ils changèrent de tactiques en allant les chercher au corps à corps, combattant à main nue ou avec toute sorte d'armes se trouvant à portée de main. Ils se rendirent compte que l'application de l'Ashla au combat décuplait leurs capacités physiques et sensorielles.

Ils bénéficiaient donc d'un net avantage sur les pratiquants du Bogan qui avaient besoin de temps pour se concentrer et ne pouvait pas utiliser pleinement leurs pouvoirs de près sans risquer de se blesser. Le rapport de force s'équilibra et, au bout de dix ans, en 25783 av.BY, les adeptes du Bogan, par dépit, détruisirent la surface de Tython en combinant leurs pouvoirs dans une puissante explosion de Force. Leurs adversaires de l'Ashla ne devaient leur survie qu'à leur technique de renforcement corporel par la Force.

Création de l'escrime Jedi[]

Ces derniers fondèrent alors l'Ordre Jedi et supprimèrent cette distinction entre techniques de méditation pour se focaliser exclusivement sur l'utilisation du côté lumineux. Ils mirent leurs capacités guerrières, acquises durant les Guerres de la Force, au service de la République Galactique, afin de défendre la paix et la justice dans la Galaxie. Leur méthode de combat étant fondée sur l'usage de l'escrime assisté de la Force, progressivement codifié sous ce qu'on appellera arts Jedi.

Aux premiers temps de la République, les escrimeurs Jedi s'imposèrent comme combattants de première ligne dans les conflits armés, parant les tirs ennemis avec de simples vibrolames, puis les renvoyant vers l'adversaire avec l'apparition des premiers sabres laser, aux côtés des érudits moins vifs qui se contentaient d'un rôle de soutien. L'escrime Jedi devint la forme exclusive de combat au sein de l'Ordre après la grande refondation des institutions en 1000 av.BY après la Septième Bataille de Ruusan, dans une ultime tentative de conjurer l'attrait du côté obscur.

Description[]

Escrime[]

Sans rappeler la définition d'attaque, de parade, d'esquive ou de feinte, il convient de rappeler que :

  • L'estoc est une attaque perçante effectuée par la pointe de la lame.
  • La taille est une attaque de tranche effectuée avec une partie de la lame.
  • La garde définit non pas la poignée du sabre mais, à défaut, la partie protectrice d'une poignée d'arme blanche, ou ici la tenue du sabre lorsqu'il est immobile (ni en attaque, ni en défense).
  • Une demi-sphère est une posture défensive, si elle recouvre la face du bretteur exposée à une attaque, zone où s'effectue la parade, ou offensive si elle contient le trajet de la lame lors d'une attaque (notamment dans les cas des attaques armées, des balestras, etc.).

Les arts Jedi furent codifiés sur Ossus, et la langue primitive des Jedi, l'ossiun, servit à nommer les formes et les différentes techniques.

  • lahen = déclarer la victoire / demander la reddition de l'adversaire (autrefois lors de duels, maintenant pendant les entraînements)
  • solah = déclarer forfait / demander la fin du combat par reddition
  • kan = combat, affrontement (duel au sens large)
  • shii = escrime
  • kai = deux (noter le nom des Formes X et XI, ainsi que les duels Kai-kan)
  • kei = plusieurs (indique le fait de porter plusieurs coups en un seul enchaînement)
  • cho (préfixe) / cha (suffixe) = attaque de tranche par la lame, coupant profondément ou entièrement l'objet cible
  • shiim = attaque de tranche par la pointe, superficielle (entaille)
  • shiak = attaque d'estoc
  • djem = attaque de neutralisation, de désarmement
  • maï = la main armée
  • sun = le bras armé
  • mok ou mak = un membre non armé (bras, jambe, autre)
  • tok = le corps
  • saï (avec un i fort) = la tête
  • sai (avec un i faible) = saut d'esquive
  • lia = botte
  • mou (préf.) / ma (suff.) = enchaînement, répétition
  • jung = rotation horizontale corps-sabre
  • ton = rotation sagittale (verticale d'avant en arrière) corps-sabre (par saut ou roulade)
  • en = rotation frontale (verticale de droite à gauche ou vice-versa) corps-sabre (roue)
  • ma (suffixe) / mou (préfixe) = enchaînement
  • shun = rotation bras-sabre
  • su = saut d'attaque
  • sai (avec un i faible) = saut d'évasion
  • djem = désarmement
  • cho djem = destruction du sabre

On peut donc construire les noms d'attaques ou d'enchaînements tels que :

  • Cho Maï = coupe profonde ou section de la main armée
  • Cho Sun = coupe profonde ou section du bras armé
  • Shiim Mok = entaille d'un membre non armé
  • Shiak Tok = estoc perçant le thorax ou l'abdomen
  • Mou Kei = enchaînement fluide touchant plusieurs fois, terme générique
  • Jung Ma = terme neutre : enchaînement de rotations horizontales
  • Ton Ma = terme neutre : enchaînement de rotations sagittales (sauts ou roulades)
  • En Ma = terme neutre : enchaînement de rotations frontales (sauts ou roues)
  • Jung Su Ma = enchaînement offensif, en combat, de rotations horizontales
  • Ton Su Ma = enchaînement offensif, en combat, de rotations sagittales (sauts ou roulades)
  • En Su Ma = enchaînement offensif, en combat, de rotations frontales (sauts ou roues)

Postures de garde[]

Formes Combat

Différentes postures attaque/défense.

Pour rappel, la garde désigne aussi bien la partie défensive de la poignée d'une arme blanche, qu'en escrime une posture destinée à préparer l'engagement. Les postures de garde sont des postures où le sabre est dégainé, et le bretteur prêt à combattre. Chez les Jedi, il s'agit de techniques à part entière qui impliquent une attitude face à l'adversaire et une préparation à la forme de combat utilisée.

Les postures neutres défensives sont celles "par défaut" pour le Jedi, par essence et par définition. La posture neutre défensive implique : corps fixe ou mouvement lent, sabre dégainé tenu près du corps et placé transversalement par rapport à la source de danger ; la lame doit se trouver dans la demi-sphère défensive face à l'adversaire. Il s'agit d'une posture d'attente, explicitement non agressive, qui favorise la défense individuelle et la communication (attitude non fermée face à l'adversaire, qui ne doit pas se sentir en danger).

Les postures neutres offensives sont très utilisées en combat car elles s'associent mieux aux techniques d'attaque que les neutres défensives. La posture neutre offensive implique : corps en tension, prêt à des enchaînements ou mobile selon la situation, sabre dans une attitude offensive : lame pointée vers l'adversaire ou éloignée du corps pour une attaque large, ou dans une position préparant un enchaînement. Il s'agit d'une posture active, qui favorise l'attaque, le mouvement et/ou l'intimidation.

Les postures de duel sont utilisées dans toutes les situations, tenant essentiellement au caractère du bretteur. Une posture de duel implique une attitude difficile à interpréter : contrairement aux postures neutres, les postures de duel permettent rarement de prévoir les actions du bretteur ; ces postures sont en fait déterminées par une impression esthétique susceptible d'influencer l'adversaire, de le déstabiliser. Il s'agit d'une posture à visée "psychologique", qui favorise le mouvement, l'élégance, l'imprévisibilité ou la surprise, une attaque d'entrée, etc.

Formes et styles[]

Apprentis Jedi

Plusieurs apprentis s'entraînant au Shii Cho au Temple Jedi.

L'enseignement du maniement du sabre laser, l'arme de prédilection des Chevaliers Jedi pendant 10 000 ans, est synthétisé en une douzaine de formes d'arts Jedi. le nom de « forme » désignait à la fois les techniques codifiées sur lesquelles reposait le maniement du sabre laser et l'ensemble des mouvements, passes, enchaînements, parades et bottes propres à chaque style de combat. Le contenu de nombreux holocrons portait sur les formes de maniement du sabre et renfermaient des informations historiques ou techniques et des notes personnelles de grands maîtres d'armes du passé sous la forme de mémoires, d'apprentissages initiatiques, voire même de véritables traités.

Les cinq formes dites « primordiales » constituaient les bases du maniement du sabre laser et représentaient une majeure partie des techniques qui en découlaient. Outre ces cinq formes primordiales, les cinq formes dites « secondaires » étaient plus spécifiques et complexes, tandis que deux formes dites « tertiaires » concernaient le maniement de deux sabres laser ou du double sabre laser. Enfin, deux formes dites « quaternaires » étaient combinées à des pouvoirs préhensifs ou physiques, limitant l'utilisation du sabre laser.

Cependant, il faut noter que ce cloisonnement ancien, bien qu'utile pour l'apprentissage, n'était pas toujours justifié en terme de pratique, et les combinaisons aboutissaient à la création de styles mixtes ou hybrides. L'apprentissage d'une forme nécessitait de nombreuses années d'entraînement, mais celle-ci devait toujours être approfondie. D'autre part, la maîtrise d'une seule forme ne pouvait suffire à une pratique polyvalente du sabre. Le style d'un Jedi se créait en général à partir de plusieurs formes, dont il apprenait, combinait et adaptait les techniques pour créer un style. Chaque Jedi maniait le sabre laser suivant ses propres choix. De ce fait, même si chaque forme représentait un style à part entière, aucune n'était assez complète pour s'adapter à toutes les situations.

Après avoir appris les bases des formes considérées comme nécessaires par son Maître Jedi (variables selon les époques et les enseignements), le Padawan choisit plusieurs formes de combat qu'il approfondit pour créer son propre style, selon ses goûts, ses capacités et ses besoins. Certaines étaient orientées vers l'attaque, d'autres vers la défense. Certaines étaient spécifiques aux duels, d'autres encore plus adaptées à l'usage des non-humains ou à certains environnements.

L'utilisation d'attaques physiques (coups avec le corps ou les membres) et d'arts martiaux était souvent combinée aux formes de maniement du sabre, mais ne faisait pas l'objet d'une forme à part. Ces techniques étaient intégrées dans les codes qui régissaient les différentes formes, ou utilisées spécifiquement par les combattants : par exemple dans le cas du Teräs Käsi Mandalorien, un code d'art martiaux.

Formes primordiales[]

Les cinq formes primordiales constituent les fondements du maniement du sabre laser, au sens qu'elles sont les plus anciennes et les plus polyvalentes dans leur domaine propre, chacune possédant sa propre philosophie et ses spécificités.

Forme I, Shii Cho[]

  • Dite Forme de Détermination
Shii Cho

Un apprenti Jedi apprenant le Shii Cho.

Le Shii Cho est la première des formes primordiales, et ses bases sont considérées comme les fondements du maniement du sabre laser à enseigner au jeune apprenti. Son apprentissage dure quelques mois pour les bases, mais jusqu'à quatre à six années d'entraînement pour un style abouti.

  • Postures : toutes.

Cette forme est née à l'époque où les Jedi n'avaient pas encore de sabre laser et combattaient avec des armes blanches : elle est directement issue de l'escrime physique. Sa philosophie est relativement versatile, car ses origines sont très anciennes et peu commentées. En bref, il s'agit d'un code d'escrime pragmatique, simple mais polyvalent : technique, sobriété et efficacité en sont les maîtres-mots. La Forme I regroupe en réalité deux aspects de la pratique du sabre : premièrement, il s'agit des fondements du maniement du sabre (ce que l'on appelle le Shii) : les aspects essentiels de l'escrime au sabre laser, qu'il s'agisse de techniques offensives ou défensives, d'enchaînements et de bottes.

Deuxièmement, le Shii Cho est, à l'origine, une pratique d'escrime physique : une fois maîtrisées, le Shii, c'est-à-dire les bases de la Forme I, donne accès aux autres formes, y compris le Shii Cho dit "abouti" : à savoir une escrime à deux mains, assez physique, plus complexe qu'il n'y paraît, et qui peut être très efficace car elle combine une bonne défense individuelle à des attaques peu enchaînées mais puissantes et précises. De fait, malgré son apparente simplicité, la Forme I offre de nombreuses possibilités.

Inspiré de l'utilisation de différentes armes blanches, le Shii Cho permet la pratique d'une escrime régulière et variée fondée sur des coups uniques, rapides, pouvant facilement être répétés, et quelques bottes codifiées difficiles à parer. Les bras sont très mobiles, les attaques physiques fréquentes, le sabre porte des coups amples et précis. Les attaques de Shii Cho peuvent faire partie des plus violentes des arts Jedi. Il existe plusieurs variantes de Shii Cho, chacune ayant pour origine un maître de cette forme, et chacune de ces variantes correspond à un type d'escrime ancienne à l'arme blanche : fixe, à l'épée ; fluide ou acrobatique, au sabre ; etc.

Exemples d'utilisateurs : Qui-Gon Jinn combattant Dark Maul sur Tatooine et Naboo, ou Kit Fisto affrontant l'Empereur aux côtés de Mace Windu.

Forme II, Makashi[]

  • Dite Forme d'Opposition
Makashi

Utilisation du Makashi lors d'un duel.

Le Makashi est la deuxième des formes primordiales, mais elle est généralement l'une des dernières enseignées, et est même devenue facultative avec la raréfaction des individus pratiquant les arts Jedi (notamment les Jedi noirs et les Sith). Son apprentissage nécessite la connaissance des principales techniques des Formes I et V ; il dure environ un an pour les bases, et jusqu'à dix ou onze années d'entraînement pour un style abouti ; en sachant qu'un maître du Makashi, pour être réellement au sommet de son art, ne peut que connaître à fond chacune des onze autres formes (dans l'optique d'en contrer les attaques et d'en passer outre les défenses).

  • Postures : de duel exclusivement.

Ce style fut créé lors des anciennes Guerres de la Force, les premiers affrontements majeurs entre Jedi et Sith, et conçu par les Jedi dans l'idée de contrer la fureur destructrice des Sith. La philosophie de la Forme II est celle d'un style de duel ancien : vaincre l'adversaire par l'habileté et non par la violence, faire preuve de noblesse, de subtilité et d'élégance. Style de combat au sabre laser conçu pour les duels. L'essentiel de la Forme II tient dans des mouvements de la main, du poignet et du bras : fluidité, dextérité et précision du geste.

Le corps ne se déplace que lentement, mais les rotations sont nombreuses, et le bras, très mobile, est le support du sabre qui effectue des mouvements très fluides et des attaques tournoyantes entrecoupées de parades précises et de bottes délicates. Le Makashi repose sur des enchaînements compliqués qui peuvent être combinés et répétés autant de fois que nécessaire et dont l'objectif est de contrer l'adversaire avec brio jusqu'à passer ses défenses sans user de la force physique ou de la ruse. Aussi redoutable que raffiné, ce style emploie certaines des bottes les plus délicates des arts Jedi.

Exemple d'utilisateur : le Comte Dooku, à chacun de ses duels.

Forme III, Soresu[]

  • Dite Forme de Protection
Obiwan Soresu

Obi-Wan Kenobi, célèbre utilisateur du Soresu.

Le Soresu est la troisième des formes primordiales, mais elle est généralement, chez les Jedi, la deuxième enseignée après la Forme I. Son apprentissage nécessite la connaissance des principales techniques de la Forme I ; il dure environ un an pour les bases, et, bien que ses utilisateurs s'arrêtent en général à six ans, nécessite jusqu'à dix à douze années d'entraînement pour un style abouti.

  • Postures : neutres défensives exclusivement.

Ce style a une origine antérieure à l'Ancienne République, et même avant l'époque des Guerres de la Force : il date de l'époque de la démocratisation des armes de tir laser et résulte du besoin des Jedi de se protéger de ces armes à distance. La nomenclature de la Forme III fut cependant établie seulement aux débuts de l'Ancienne République, en même temps que la Forme V. La philosophie du Soresu : la non-agression exclusive, peut paraître restrictive, mais elle est essentielle dans l'éthique Jedi et est considérée comme fondamentale car représentative du respect de la vie et de la lutte par la résistance pacifique.

Style défensif par excellence, conçu presque exclusivement pour combattre des ennemis équipés d'armes à feu, idéal pour le renvoi des tirs de blaster. Le Soresu, assez fixe, à la lame proche du corps mais très mobile, est peu adapté à la contre-attaque car il nécessite une garde et une concentration constantes et est, par essence, une forme défensive. Ce style aux coups secs et précis et aux enchaînements tournoyants peut cependant être travaillé pour faciliter une plus grande liberté de mouvements. Un Jedi maîtrisant la Forme III peut supposément créer avec son sabre un bouclier autour de lui, devenant ainsi techniquement invulnérable.

Exemple d'utilisateur : Obi-Wan Kenobi, tout particulièrement dans l'Arène Petranaki de Geonosis, bien qu'il utilise également des enchaînements de Djem So pour attaquer.

Forme IV, Ataru[]

  • Dite Forme de Vélocité

L'Ataru est la quatrième des formes primordiales, et est généralement enseignée au Padawan dans la même période que la Forme V (ce sont les deux formes offensives polyvalentes parmi les primordiales). Son apprentissage nécessite la connaissance des principales techniques de la Forme I ; il dure environ un an pour les bases, et jusqu'à six ou sept années d'entraînement pour un style abouti. Il s'agit d'une forme que les grands maîtres et les croyants en la force vivante choisissent par défaut.

  • Postures : neutres offensives ou de duel.

Cette forme fut introduite dans l'Ordre par des espèces non-humaines, et fut ensuite adaptée pour être utilisée par les humains à l'organisme moins performant. La philosophie de la Forme IV a deux aspects essentiels : d'une part, il s'agit d'un style de combat fondé sur la vitesse, dont les multiples mouvements ont pour but de déstabiliser l'adversaire et de l'attaquer en court-circuitant ses défenses ; d'autre part, elle implique un investissement physique et mental très poussé de la part de son utilisateur et peut représenter en ce sens une forme de symbiose avec la Force.

Par des sauts, des rotations ou des déplacements intenses, l'ensemble du corps porte et accompagne des attaques rapides et surprenantes. Style de combat vif et acrobatique, d'une grande mobilité et aisément compatible à des mouvements d'arts martiaux, la Forme IV est essentiellement offensive, et ses enchaînements lorsqu'elle est pratiquée correctement sont difficiles à prévoir et à parer, même si les attaques de l'Ataru ne sont pas très puissantes en soi car elles se concentrent sur la rapidité de mouvement. Il faut cependant noter que les techniques de l'Ataru occupent peu de volume : l'essentiel des mouvements se font en effet près de l'adversaire, l'attaque étant très focalisée, et ce style s'inscrit aussi bien dans des espaces réduits qu'en environnement ouvert.

Ses bases sont rapidement assimilables car cette forme se fonde essentiellement sur la vitesse sans être très complexe, mais sa maîtrise requiert un haut niveau d'endurance, de vivacité et d'agilité. En effet, outre les difficultés de coordination et de précision intrinsèques à ce style, son utilisation prolongée est épuisante et nécessite sinon un surentraînement à la Force vive, du moins une excellente forme physique. Représentant une harmonie avec la Force, l'utilisateur fait appel à la Force pour gonfler ses capacités à combattre et (ou) à anticiper.

L'Ataru est divisée en deux branches majeures, l'une acrobatique et très bien connue, souvent confondue avec le vaapad acrobatique, la deuxième, beaucoup plus calme, est basé sur l'écoute de force vivante. Qui-Gon Jinn est sûrement l'exemple le plus probant de cette utilisation. Bien que certains pensent à tort qu'il utilise le Niman. C'est l'une des rares formes qui fait appel à la force et qui ne soit pas "corruptible". En effet, un maître convaincu et comprenant cette forme ne sera pas attiré par le côté obscur lors de sa pratique. La philosophie de cette forme est l'élément principal de sa maîtrise.

Exemples d'utilisateurs : Yoda, systématiquement, mais également Obi-Wan Kenobi face à Dark Maul dans la salle du générateur sur Naboo (Attention : Obi-Wan est débordé par ses émotions sur Naboo et utilise donc une forme bien plus proche du Vaapad qui puise sa force dans les émotions). Ahsoka Tano maîtrise également cette forme.

Forme V, Djem So[]

  • Dite Forme de Persévérance
MonCal Forme V

Un Jedi Mon Calamari utilise la forme Djem So pour détourner des tirs de blaster.

Le Djem So est la cinquième des formes primordiales, mais est généralement enseignée en troisième, juste après, ou simultanément à la Forme IV. Son apprentissage nécessite la connaissance des principales techniques des Formes I et IV ; il dure environ six mois pour les bases, et jusqu'à cinq à sept années d'entraînement pour un style abouti.

  • Postures : toutes.

Cette forme est comparable à la Forme III en terme de techniques et d'histoire, mais elle en est un pendant offensif : la Forme V fut conçue aux débuts de la République et, en cette époque de troubles, les Jedi, sans cesse confrontés à des ennemis toujours plus dangereux, créèrent un style de combat polyvalent orienté vers l'attaque. Ainsi, la Forme V traduit la volonté des Jedi de s'affirmer en tant qu'organe de paix actif et bras exécutif de la République. Ce style conçu pour tous les types de combat est la contrepartie offensive de la Forme III, avec laquelle il se combine très bien ; stratégie offensive, focalisation et enchaînement d'attaques directes, peu de feintes.

Le corps a une attitude mobile, centrée sur l'attaque de l'adversaire, les bras accompagnent le sabre et lui donnent puissance et précision. Le Djem So utilise des attaques uniques puissantes, des parades coupées et des enchaînements tournoyants dont le but est d'être sans cesse en phase offensive. Très polyvalent, focalisé, ce style représente un bon compromis attaque - défense, et permet de trouver un certain équilibre en combat. Il est, de fait, très utilisé par les Jedi dans leur rôle de gardiens de la paix. Cependant, par essence, le Djem So est un style d'attaque et il peut vite devenir très agressif, trahissant au cœur du combat, par facilité ou perte de contrôle, la philosophie Jedi.

Exemple d'utilisateur : Anakin Skywalker, systématiquement.

Formes secondaires[]

Les formes secondaires sont plus complexes et plus délicates que les formes primordiales (mais cela ne signifie pas que ces dernières sont moins abouties). Ce sont des styles ayant une nomenclature exigeante, soit spécialisés dans un domaine précis, soit différenciés des formes précédentes par des caractéristiques dont ils dérivent.

Forme VI, Niman[]

  • Dite Forme de Diplomatie
Niman

Un Jedi utilise le Niman face à un Sith.

Le Niman est la première des formes secondaires, et il est issu de la combinaison et de la "sublimation" du Shii Cho, du Soresu et du Djem So. Autrefois considérée comme une forme essentielle dans la pratique des arts Jedi, son apprentissage nécessite la connaissance des principales techniques des Formes I, III, IV et V ; il nécessite jusqu'à trois années d'entraînement supplémentaire pour un style abouti (en plus des années d'apprentissage des Formes I, III, IV et V).

  • Postures : neutres défensives ou offensives.

Cette forme complexe est née au fur et à mesure que les Jedi de l'Ancienne République devenaient nombreux : les maîtres du sabre voulaient enseigner et pratiquer un style qui soit la synthèse de toutes les techniques nécessaires au Jedi dans l'exercice de ses fonctions. En pratique, la Forme VI fut créée en combinant des formes précédentes dans le but de créer un style propre aux Jedi de l'Ancienne République : Formes I et V pour les attaques et les enchaînements, Forme III pour la défense, avec quelques techniques spécifiques et une philosophie d'application propre. Le Niman est donc intimement lié à l'éthique Jedi de l'Ancienne République : respect de l'adversaire, fluidité et élégance, efficacité sans violence.

La Forme VI, essentiellement défensive, a notamment pour caractéristiques des attaques souples, fluides et peu agressives, presque toujours indirectes, ainsi que de nombreuses parades dont le but est d'inciter l'adversaire à ne pas combattre. La plupart des techniques du Niman sont issues des Formes III et V, mais le style en soi (c'est-à-dire sa philosophie et sa pratique) et l'agencement des coups sont tout-à-fait spécifiques. Bien qu'assez mobile, le Niman est contraignant car il n'attaque jamais de manière focalisée. Élégant et polyvalent, c'est un style "diplomatique" par excellence en quelque sorte, et comme tel très utilisé par les Jedi de l'Ancienne République.

Cette forme, équilibrée, présente de grands avantages de défense, et est efficace face à un petit nombre d'ennemis par exemple, mais ne permet pas d'exceller dans tous les domaines. En effet, certaines de ses lacunes furent fatales à ses utilisateurs lors de la Guerre des Clones : le manque de mobilité et d'agressivité du Niman, malgré ses nombreuses qualités, en fait un style peu adapté aux combats de masse (par exemple, les batailles auxquelles les Jedi furent confrontés lors de la Guerre des Clones). Il est également peu utile en duel face à un adversaire expérimenté (bien qu'un "bon Niman" puisse venir à bout sans difficulté de n'importe quel autre bretteur).

Exemples d'utilisateurs : Qui-Gon Jinn, avec plus de vivacité que la normale, Ki-Adi-Mundi et d'autres Jedi sur Geonosis.

Forme VII, Juyo[]

  • Dite Forme de Suprématie

Le Juyo est le nom donné à la "version" Sith du Vaapad ; cette forme est considérée comme entièrement délétère par les Jedi qui abhorrent la déformation de la Force que pratiquent les Sith. L'apprentissage du Juyo nécessite la connaissance des principales techniques de la Forme I et l'utilisation du côté obscur de la Force ; il dure plusieurs années pour les bases, et n'a en théorie pas de fin. Cependant, cette forme n'est pas le style de combat par défaut des Sith : en effet, le Juyo est trop complexe et trop dangereux pour être directement enseigné aux apprentis obscurs.

  • Postures : de duel ou neutres offensives.

Cette Forme est une déformation obscure du Vaapad, copiée par les Sith pendant les Guerres de la Force et "améliorée" par ses différents pratiquants au fil des âges. Elle illustre parfaitement l'esprit des Sith, pour lesquels la Force n'est qu'un outil de pouvoir et de domination. Il est essentiel que le Juyo n'a pas de forme propre, tout art peut être perverti sous forme de Juyo. Cette art est une philosophie sith. Le Juyo possède une immense capacité de corruption passive. Tous les adversaires soumis à une confrontation au Juyo ont vu leur comportement changer. La projection de l'aura négative est due au laissé aller des émotions. En outre, on finit par séduire les adversaires. Obi-Wan Kenobi et Mace Windu en sont des exemples.

Possédant les mêmes caractéristiques techniques que la Forme Jedi VII, le Juyo utilise la puissance du côté obscur pour entraîner le combattant dans un tourbillon d'émotions agressives qui accroissent considérablement ses capacités offensives. Plus instable que le Vaapad, ce style est très apprécié des seigneurs Sith pour sa dangerosité, malgré son important manque de défense individuelle. Conçu pour canaliser une volonté de domination et de destruction, ce style facilite - et nécessite - la montée d'incontrôlables sentiments obscurs.

Exemples d'utilisateurs : Dark Sidious sur Coruscant. Dark Maul maîtrise une forme très élaborée du Juyo et conçue spécialement pour son tempérament, fondée sur la technique, la rapidité et la puissance de ses coups, sans risquer une perte de contrôle. Obi-Wan Kenobi, malgré sa foi, va lui aussi user de ses émotion pour essayer de défaire son adversaire.

Vaapad[]
  • Dite Forme de Domination
Windu Juyo

Mace Windu employant le Vaapad.

Le Vaapad est la deuxième des formes secondaires, et elle n'est habituellement pas enseignée aux Jedi mais plutôt pratiquée par des individus isolés, apprise sous la surveillance d'un maître expérimenté. Son apprentissage nécessite la connaissance des principales techniques de la Forme I ; il dure plusieurs années pour les bases.

  • Postures : de duel ou neutres offensives.

Cette forme est aussi délicate qu'ambiguë : jugeant le Makashi trop fixe et trop sobre, trop contraignant et trop "timoré", certains Jedi créèrent à la fin des Guerres de la Force un style de duel fondé sur l'imprévisibilité et la mise en pratique de la méditation de combat. Toute la subtilité du Vaapad est d'utiliser des émotions pour manier le sabre sans perdre le contrôle de soi. La philosophie de ce style, peu explicite, se fonde sur le dépassement de soi, l'habileté à contrer les défenses de l'adversaire et à utiliser la surprise pour vaincre.

Cette Forme est une déformation obscure de la Forme Juyo, copiée par les Sith pendant les Guerres de la Force et "améliorée" par ses différents pratiquants au fil des âges. Elle illustre parfaitement l'esprit des Sith, pour lesquels la Force n'est qu'un outil de pouvoir et de domination. Le nom de cette Forme, "Vaapad", est celui d'un redoutable prédateur endémique de Sarapin - l'une des rares créatures "non intelligentes" connues à être sensibles à la Force.

La Forme VII implique un investissement psychique profond, car pour le Jedi l'émotion est source de danger, et elle peut conduire au côté obscur de la Force. Cette forme est l'une des plus difficiles à apprendre et à maîtriser et peut-être la plus dangereuse, puissante et imprévisible. Le Vaapad est fait d'un complexe mélange de passes et de feintes, d'attaques saccadées et décousues, de parades coupées et de bottes fulgurantes ; le combattant est très mobile, le sabre éloigné du corps, les mouvements d'une grande amplitude. Ces caractéristiques font du Vaapad un puissant et délicat style de duel Jedi.

Cependant, la Forme VII implique de grandes lacunes de défense pour son utilisateur, et nécessite une endurance, une attention et une tension difficiles à assumer. La pratique de ce style requiert un grand effort tant physique que mental, et une certaine disposition d'esprit. Outre sa dangerosité technique, il faut noter que cette forme facilite la perte de contrôle de sentiments dangereux, telle l'agressivité, et sa pratique requiert un strict respect des règles de combat Jedi et une concentration constante ; en résumé, le Vaapad est risqué sur deux points : les techniques elles-mêmes, et l'instabilité émotionnelle qu'il génère.

Exemple d'utilisateur : Mace Windu, contre Dark Sidious sur Coruscant.

Forme VIII, Sokan[]

  • Dite Forme de Mobilité

Le Sokan est la troisième des formes secondaires. Son apprentissage nécessite la connaissance des principales techniques des Formes I et IV ; il dure environ deux ans pour les bases, et jusqu'à cinq ou six années d'entraînement pour un style abouti.

  • Postures : toutes.

Cette forme aux origines anciennes fut d'abord la première adaptation de l'Ataru par les Humains, qui n'avaient à l'époque pas les capacités physiques pour utiliser pleinement la Forme IV originelle. Quand l'Ataru fut adapté pour être enseigné comme une forme primordiale, la Forme VIII tomba quelque peu en désuétude, mais sa philosophie et sa pratique ont perduré, prouvant ses capacités d'adaptation, et l'établissement de sa nomenclature la replaça parmi les formes enseignées et pratiquées. Mobilité, évasion, inscription du combat dans l'espace en sont les points principaux.

La Forme VIII est une concrétisation "spatiale" de la Forme IV, moins agressive, plus lente et plus mobile, de plus grande amplitude et plus puissante. En pratique, les bases de la Forme VIII associent des attaques des Formes I et IV, reposant sur des techniques de mobilité de l'Ataru et des attaques de Shii Cho. Aussi bien défensif qu'offensif, le Sokan se fonde sur la vélocité des mouvements, l'évasion, la précision des attaques. Le sabre est très mobile, les efforts à fournir sont importants, le combattant se déplace beaucoup dans les trois dimensions de l'espace mais porte peu de coups.

Il ne s'agit pas de noyer l'adversaire sous une avalanche de coups rapides comme dans la Forme IV, mais de l'épuiser et de le placer en position de faiblesse. Les évasions constituent l'alternative défensive aux parades devenues rares, bien que précises ; les coups sont précis, saccadés, décisifs, les attaques parfois très acrobatiques ; contrairement à l'Ataru qui fait bouger le combattant pour attaquer, ce style utilise au maximum l'environnement pour effectuer des sauts, des feintes et autres évasions, jusqu'à être sûr de vaincre au bon moment.

Exemple d'utilisateur : Obi-Wan Kenobi, face au Général Grievous sur Utapau, puis pour vaincre Dark Vador sur Mustafar.

Forme IX, Shien So[]

  • Dite Forme de Précision

Le Shien So ou Shien est la quatrième des formes secondaires. Son apprentissage nécessite la connaissance des principales techniques des Formes I et V ; il dure deux ou trois ans pour les bases, et jusqu'à sept à dix années d'entraînement pour un style abouti.

  • Postures : neutres offensives ; éventuellement de duel.

Ce style est une variante créée en parallèle à la Forme V. La différence tient surtout dans le fait que la Forme IX n'a pas pour philosophie l'attaque active, mais plutôt la volonté de laisser l'adversaire courir à sa perte : ainsi, certains Jedi la préfèrent au Djem So dont elle est dérivée, car, bien que plus contraignante, elle est fondamentalement moins agressive et plus délicate. La Forme IX est une variante extrêmement épurée de la Forme V, associée à des techniques de la Forme I.

Ce style est essentiellement offensif, comme le Djem So, et a pour but de vaincre avec le minimum d'engagement physique. Le sabre se tient pointé vers l'adversaire, les postures sont tendues et l'attitude est à la fois patiente et menaçante : le Shien So est d'abord destiné à faire hésiter l'adversaire ; si celui-ci attaque malgré tout, la Forme IX a pour but d'effectuer le moins d'attaques possibles, mais précises et efficaces. Les parades, précises, se font par nécessité, et les défenses coupées sont suivies d'attaques d'estoc ou de taille, horizontales et diagonales, de coups vifs et précis.

Le Shien So intègre également des enchaînements très complexes, acrobatiques et fulgurants qui ont pour objectif de vaincre en un seul coup. Il s'agit de saisir rapidement la position de faiblesse et le moment opportun pour frapper : contrairement au Djem So qui cherche à briser les défenses, le Shien So les contourne de manière imprévisible. Les grands enchaînements du Shien So sont des attaques extrêmement complexes, très délicates, fulgurantes, qu'il est quasiment impossible de parer et qui assurent la victoire en un instant.

Exemple d'utilisateur : Dark Sidious et Obi-Wan Kenobi.

Formes tertiaires[]

Les formes tertiaires sont des styles de combats spécifiques au maniement de deux sabres laser ou du double sabre laser. Elles sont associées à des techniques des formes primordiales ou secondaires pour constituer un style de combat complet. Kai signifie "deux" en Ossiun, l'ancienne langue Jedi, et traduit la présence de deux lames dans chacune de ces deux formes.

Jar'Kai[]

  • Maniement de deux sabres laser
Dooku Jar'Kai

Dooku se sert de deux sabres laser.

Le Jar'Kai est une des deux formes tertiaires. Son apprentissage nécessite la connaissance des principales techniques de la Forme I ; il dure environ deux ans pour les bases, et jusqu'à dix ou douze années d'entraînement pour un style abouti, selon les techniques combinées. Cette forme fut autrefois conçue pour codifier les techniques de maniement de deux sabres laser. Même si elle regroupe une grande majorité de ces techniques, le Jar'Kai n'est pas exhaustif en soi car, pour créer un style véritablement abouti dans le maniement de deux sabres, il est nécessaire de la combiner avec une des formes primordiales ou secondaires.

Cette forme regroupe l'ensemble des techniques de maniement de deux sabres laser standard ; il s'agit d'une forme dangereuse car elle nécessite une excellente coordination, sans quoi l'utilisateur risquerait de se blesser avec l'une des deux lames. Le Jar'Kai est un style complexe et assez polyvalent, aux mouvements nombreux et rapides ; les attaques sont rarement puissantes et cette forme compte essentiellement sur la multiplicité et l'imprévisibilité des coups.

Les deux lames étant indépendantes, l'utilisateur peut les faire agir différemment, mais les techniques en soi sont variables, car on associe généralement au Jar'Kai un ou plusieurs autres styles. Cette forme est compatible avec toutes les formes primordiales et secondaires, sauf le Makashi dont le code contraignant exige deux mains pour un seul sabre. Cependant, il faut noter que certaines formes s'adaptent mieux que d'autres au Jar'Kai, même si ces combinaisons dépendent surtout du bretteur.

Exemples : Anakin Skywalker, Ahsoka Tano et quelques Jedi sur Geonosis.

Utilisation d'un double sabre laser[]

  • Maniement d'un double sabre laser

Le combat au double sabre laser est une des deux formes tertiaires. Son apprentissage nécessite la connaissance des principales techniques de la Forme I ; il dure environ deux ans pour les bases, et jusqu'à dix ou douze années d'entraînement pour un style abouti, selon les techniques combinées. Cette forme fut autrefois conçue pour codifier les techniques de maniement du double sabre laser. Même si elle regroupe une grande majorité de ces techniques, ce type de combat n'est pas exhaustif en soi car, pour créer un style véritablement abouti dans le maniement du double sabre, il est nécessaire de le combiner avec une des formes primordiales ou secondaires.

Cette forme regroupe l'ensemble des techniques de maniement du double sabre laser ; il s'agit d'une forme dangereuse car elle nécessite une excellente coordination, sans quoi l'utilisateur risquerait de se blesser avec l'une des deux lames du sabre. Il s'agit d'un style complexe, peut-être moins polyvalent que le Jar'Kai, mais plus physique et plus puissant. Le sabre se maniant comme un bâton de combat à deux lames liées, il permet des enchaînements très réactifs. Les techniques en soi sont très variables, car on associe généralement au Jar'Kai un ou plusieurs autres styles pour lui donner sa spécificité. De même que pour le Jar'Kai, le combat au double sabre laser est compatible avec toutes les formes primordiales et secondaires, sauf le Makashi. Il faut noter que certaines formes s'adaptent mieux à ce style de combat, même si ces combinaisons dépendent surtout du bretteur.

Exemple : Dark Maul.

Formes quaternaires[]

Ce groupe rassemble deux formes (dont la deuxième est une copie de la première) assez particulières puisqu'elles reposent sur l'utilisation combinée de techniques de maniement du sabre et de pouvoirs de la Force.

Tràkata[]

  • Forme combinée de sabre et de pouvoirs

Le Tràkata est la seule véritable forme quaternaire et représente une forme de maniement du sabre à part entière, bien qu'elle est souvent combinée à une autre forme pour gagner en spécificité. Son apprentissage nécessite la connaissance et l'utilisation d'au moins une autre forme, secondaire ou tertiaire ; il dure environ deux ans pour les bases, et n'a en théorie pas de fin. Cette forme ancienne fut codifiée par des Maîtres Jedi qui utilisaient beaucoup les pouvoirs physiques et préhensifs en combat et répugnaient à pratiquer le sabre de manière trop agressive. En combat, le Tràkata est généralement combiné à une autre forme de maniement du sabre.

Le Tràkata est un style particulier qui vise à associer des techniques de maniement du sabre à l'utilisation de pouvoirs de la Force, essentiellement préhensifs, et qui comprend les techniques destinées à bloquer les pouvoirs Sith en duel. Le Tràkata permet aussi de faire intervenir d'autres objets dans le combat : par exemple, lancer des projectiles sur l'adversaire sans cesser de croiser la lame.

En pratique, cette forme a deux aspects : premièrement, si elle se pratique couplée à une autre forme (l'alternative la plus courante), elle fait intervenir des pouvoirs physiques et préhensifs sur de nombreux enchaînements de la forme classique ; l'objectif est d'attaquer ou de se défendre de deux manières différentes : par le sabre, et par la Force. Par exemple, une attaque frontale ou une botte seront facilement accompagnées d'un pouvoir préhensif (comme une impulsion, une traction) pour déstabiliser l'adversaire et le placer en position de faiblesse ; la défense au sabre s'accompagnera de sauts, ou de techniques plus complexes comme la déflexion de Force.

Deuxièmement, si le Tràkata se pratique seul (sous sa forme épurée), il consiste à combattre sans dégainer le sabre : le Jedi (les Sith utilisent peu cette technique) doit éviter ou repousser les attaques adverses, par des sauts, des pouvoirs physiques ou préhensifs, etc. et si l'adversaire doit être neutralisé, les techniques de Tràkata consistent à le désarmer ou l'immobiliser grâce à la Force, ou à s'approcher de lui jusqu'à le placer à portée d'attaque directe : le sabre est alors dégainé uniquement pour porter un coup unique et précis, invalidant ou plus rarement mortel.

Exemples : Obi-Wan Kenobi, Yoda, Mace Windu.

Dun Möch[]

  • Forme Sith combinée de sabre et de pouvoirs

Le Dun Möch est dérivé du Tràkata et ne représente pas vraiment une forme de maniement du sabre à part entière. Son apprentissage, chez les tenants du côté obscur, nécessite la connaissance et l'utilisation d'au moins une forme primordiale, secondaire ou tertiaire ; il dure environ un an pour les bases, et n'a en théorie pas de fin.

Cette forme, copie obscure du Tràkata, plus agressive - et moins subtile, exprime la volonté agressive des Sith en combat : les techniques en sont les même que le Tràkata, à ceci près qu'ici il s'agit d'être beaucoup plus offensif : les Sith utilisent le côté obscur pour déstabiliser et affaiblir l'adversaire. Il est courant d'attaquer en transformant des objets de l'environnement en dangereux projectiles ; des pouvoirs offensifs comme la Foudre sont utilisés et peuvent même être couplés à des attaques de sabre. Le Dun Möch peut également s'accompagner de railleries destinées à perturber l'adversaire et de techniques de peur et de domination psychologique.

Exemples : le Comte Dooku, Dark Sidious, Dark Vador et Galen Marek.

En coulisses[]

Il est important de noter que les données concernant les combats au sabre laser sont extrêmement nombreuses et versatiles. Ainsi, la nomenclature même des formes connut plusieurs versions. Nous avons retenu ici la plus récente, datée du tournage de l'Episode III, et dont l'étude est fondée sur des notes de George Lucas lui-même à l'intention de Nick Gillard et des acteurs, lisibles dans les archives du Skywalker Ranch, et dans certaines novélisations ou articles. Les informations complémentaires viennent essentiellement de l'étude des films.

Apparitions[]

Apparitions non-canoniques[]

Sources[]

Notes et références[]

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